Chers adhérents,
Le coronavirus a fait son apparition en décembre 2019, avec pour foyer la ville de Wuhan en Chine.
Cette ville est un fief stratégique pour nombre d’industrie. Elle est pionnière en nouvelles technologies.
Dans un classement du Milken institute, elle était en 2019 la 9eme ville chinoise la plus performante, avec des secteurs allant des microprocesseurs à la biomédecine.
Wuhan est aussi un centre majeur de l’industrie automobile :
1 :PSA y compte plusieurs usines.
2 :Renault s’y est implanté en 2016.
Dans leur sillage, les équipementiers Faurecia et Valeo s’y sont implantés aussi.
Le coronavirus a impacté l’économie de cette zone clé du commerce international. L’épidémie s’est ensuite répandue dans d’autres pays et nous devons désormais faire face à cette réalité tant sur le plan humain que sur le plan économique.
Pour rappel, les coûts liés aux virus :
1 : Ebola survenu en 2014 et 2015 avait été estimé à 10 milliards de dollars US.
2 : L’épidémie de SRAS a entraîné des pertes économiques de 54 milliards US dans le monde.
3 : En 2015, la Corée-du-Sud avait déclaré avoir perdu environ 90 millions de dollars relatifs à l’annulation des visites touristiques en raison de la médiatisation du virus SRMO.
Au regard de nos expériences passées, il est difficilement concevable de se dire, encore de nos jours, que l’impact d’une épidémie ou d’une pandémie sur notre économie mondiale soit aussi important.
Quelles en sont les raisons ?
Est-ce que les gouvernements sont préparés à ce genre d’événement ?
Est-ce que les investissements sont à la hauteur des estimations jugées nécessaires pour répondre à ce type de crise ?
La situation du covid 19 est aujourd’hui qualifiée en tant que pandémie.
Pour rappel, le foyer d’une épidémie est généralement limité à une région ou un pays, alors que celui d’une pandémie a une portée continentale voir mondiale.
Compte tenu des éléments évoqués, les entreprises se trouvent peu à peu confrontées à plusieurs situations humaines ou économiques découlant de l’existence et de la propagation du virus dans le monde.
Toutes ces incidences sont déjà présentes et leur impact économique commence déjà à se faire ressentir.
Nombre de secteurs sont concernés par le risque d’une pandémie, on pensera aux industries, aux établissements de soins, à l’éducation, aux organismes de formation, aux hôtels, à la restauration etc.… Parmi les difficultés auxquelles sont confrontés les entreprises, on retrouvera en autres, la perte ou l’absence du personnel, la baisse de production, l’instauration d’une philosophie de la peur et les dommages à la régulation qui en découlent.
Mais alors, quelle solution pour se prémunir contre cette crise sanitaire ?
Y a-t-il aujourd’hui des outils mis en place pour y faire face et quels sont-ils ?
Pour permettre cette approche, les sociétés devront y répondre et identifier leurs risques.
Ces mesures sont extrêmement nombreuses et complexes.
Dans un monde où les déplacements sont facilités et où la dépendance économique des sociétés à travers la mondialisation est à son comble, il est important de nous rappeler que même si des solutions existent, il est nécessaire de se préparer en amont aux risques qui pourraient survenir et impacter notre activité. De plus, une attention particulière doit être portée sur le thème des épidémies/pandémies qui sont favorisées par la surpopulation, la déforestation et les changements climatiques.
Au cours des mois passés, nous avons appris et compris beaucoup de choses : Le rôle des masques et de la distanciation, le lavage des mains, le vivre ensemble face à cette crise.
Notre session de formation prévu le 19 & 20 novembre 2020 aurait peut-être pu se dérouler en respectant les mesures sanitaires, mais au vu de l’évolution actuelle du virus en France et dans le monde, notre décision prise au mois de juin, était la plus judicieuse.
Pour nous, il convient surtout de privilégier la santé et la sécurité de toutes et de tous.
Hubert METAYER