Editorial Octobre 2022

 

Cher(e)s collègues,

Quand l’eau fait défaut !
Le dérèglement climatique a sans doute, ces dernières années, aggravé les choses. Ce n’est cependant pas la première fois qu’une sécheresse inhabituelle perturbe les équilibres économiques et pèse in fine sur le coût de la vie.

Le précédent le plus célèbre est celui de 1976. C’est cet exemple historique de 1976 qui servait jusqu’alors d’étalon national dans la mesure de la sécheresse.
En juin 1976, la chaleur s’est installée durablement dans le sud-ouest de la France et des records étaient battus dans des zones plus au Nord : Île-de-France et même sud de l’Angleterre. En juillet, le bassin d’Arcachon dépassait la barre symbolique des 40°C. Un épisode exceptionnel pour le pays.
Néanmoins, la France a déjà connu des étés caniculaires à travers les siècles.

Quelques rappels :

En 580, les arbres fleurirent une seconde fois aux mois de septembre ou d’octobre
1303 fut la sécheresse la plus importante du millénaire. On pouvait traverser le Rhin à pied.
D’autres sécheresses eurent lieu en 1540, 1719, 1874, 1906, 1911, 1921, 1945, 1947, 1949, 1953, 1957, 1964, 1976, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992 et 2003.

Ces phénomènes étaient-ils déjà liés au réchauffement climatique ?

Le réchauffement climatique nous forcera à innover sur tous les fronts.
Entre tradition et modernité, la formule répond bien au défi qui nous attend.

Puiser dans la tradition, c’est revenir à des pratiques anciennes qui permettaient de protéger la terre de l’érosion.

La modernité, c’est l’apport considérable du numérique.
Ce n’est plus une vision futuriste : les robots ont débarqué dans les champs. Certaines entreprises proposent donc d’observer les cultures depuis le ciel grâce à un drone, afin de repérer les endroits envahis par les mauvaises herbes et cibler les parties à traiter.
Alors que les épisodes de sécheresse se multiplient en France, la question va devenir pressante. Comment cultiver quand on manque d’eau et que les températures augmentent ?

Si la lutte contre le réchauffement climatique est d’abord une affaire collective, elle se joue aussi à l’échelle individuelle.
La hausse des concentrations dans l’atmosphère de gaz à effet de serre émis par les activités humaines amène alors à évaluer nos rejets grâce au bilan carbone. Le changement climatique est indéniable. Les Français émettent en moyenne dix tonnes de CO2 par an, cinq fois trop pour le climat.
Connaissez-vous votre empreinte sur le climat ?
Pour rappel, en théorie on ne devrait pas dépasser 1.2 à 2 tonnes de CO2 par an et par habitant !
Faites le test !

N’oubliez pas notre 30ème session de formation qui se déroulera le jeudi 17 & vendredi 18 novembre à Rennes dans l’environnement du stade rennais.
Lors de cette dernière, nous aborderons ces sujets.  

Hubert METAYER

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