Editorial Mars 2023

Cher(e)s collègues,

L’eau sur la planète Terre

En 2023 ou en est-on ?

L’eau est sans doute la ressource la plus précieuse que nous avons avec l’air.

D’ici 2025, la quantité d’eau disponible par personne pourrait tomber à la moitié du niveau actuel , qui est déjà deux fois plus bas que celui de 1960. D’ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d’êtres humains seront confrontés à une pénurie d’eau.

En 2008, nous avions calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d’eau douce de 60 %. Concrètement, l’humanité dispose de 4200 km3 d’eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.

Notre planète contient 1,386 milliard de km3 d’eau. Un volume énorme… mais très inégalement réparti. Son écrasante majorité est en effet comprise dans les océans et les mers : 1,338 milliard de km3, soit 97%.Il apparaîtrait logique de pomper massivement dans ce réservoir pour répondre aux besoins de l’humanité. Oui mais voilà, la désalinisation de l’eau peut se révéler un remède pire que le mal. Ce processus est en effet extrêmement polluant : l’osmose inverse qu’il utilise nécessite de maintenir l’eau salée sous très forte pression 24h sur 24 afin d’en séparer les sels minéraux. Ces usines sont donc très gourmandes en électricité.

Chaque année, la désalinisation produit 21 milliards de m3 d’eau potable… mais aussi des rejets chimiques et 80 millions de tonnes de CO2.

Nous devons donc aujourd’hui réfléchir à d’autres énergies et notamment les énergies renouvelables pour le traitement des eaux .

Différentes sources d’énergies renouvelables coexistent dans la production d’énergie en France : solaire, éolien, biogaz, géothermie

l’énergie solaire semble être la plus prisée des entreprises mais aussi des particuliers. Le soleil étant une source d’énergie renouvelable la plus fiable et prévisible.

L’hémodialyse est très consommatrice

en eau. Un volume important d’eau est rejeté directement à l’égout.

L’Intégration d’un système simple

de recyclage de l’eau devient donc indispensable pour tous les centres de dialyse.

Diminuer l’impact environnemental des eaux de dialyse : c’est possible ! 

Les effluents de la boucle de traitement de l’eau (osmose inverse) présentent une salinité modérée et n’entrent pas en contact avec le patient : ils pourraient ainsi être réutilisés, via un recyclage par électrodialyse ou par osmose inverse.

L’écologie est aujourd’hui au centre de nos préoccupations.

Nous aborderons ces thèmes lors de notre prochaine session de formation qui se tiendra à LYON – BRON Espaces Albert Camus  les 30 novembre  & 1 er décembre 2023.

Hubert METAYER

 

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