Editorial mars 2009

Ecologie et santé

Comment traiter du développement durable ?

L’eau en est un parfait exemple.

Elle est un des quatre éléments que le rapport Brundtland de 1989 juge essentiels pour le développement durable, avec l’air que nous respirons, la terre que nous labourons et les êtres vivants, c’est-à-dire de la biodiversité. En fait, les êtres vivants contiennent environ 70 % d’eau en poids !

La disponibilité d’une eau douce pure et saine conditionne l’avenir de l’homo sapiens et, au-delà, celui de la biosphère tout entière. Rien d’étonnant à cela. Chaque fois que nous nous intéressons à l’exploration spatiale, à la planète Mars, par exemple, nous nous demandons s’il y aura de l’eau, parce que sans elle, la vie telle que nous la connaissons est impossible. La technologie nous permet de produire de l’oxygène respirable à partir d’eau et de fertiliser des sols stériles avec de l’eau, comme le montrent les exemples du sud de la Californie et d’Israël.

Après plusieurs recherches auprès des institutions on peut s’apercevoir que
Les différentes sessions du Forum mondial de l’eau, qui s’est tenu au mois de mars 2003 au Japon, avaient pour thèmes l’eau et la climatologie ; l’eau et la pollution ; l’eau et la diversité culturelle ; l’eau et l’énergie ; l’agriculture, l’alimentation et l’eau ; l’eau et l’environnement ; l’eau et la pauvreté ; etc. La santé est un enjeu particulièrement sensible dans la mesure où un grand nombre de maladies infectieuses sont véhiculées par l’eau, avec des conséquences désastreuses sur la mortalité humaine, en particulier dans les pays en développement.

Cependant, alors que l’eau est le solvant universel dans la nature, c’est plutôt sous forme d’énigmes que de solutions qu’elle a tendance à apparaître dans la sphère politique. Certains prétendent qu’elle sera l’enjeu du XXIème siècle comme le pétrole a été celui du XXème. De plus, un phénomène qui n’a apparemment qu’une incidence minime sur les cours d’eau peut avoir parfois des effets imprévus. Ce n’est que récemment que nous avons commencé à appréhender toutes les conséquences environnementales des retenues des centrales hydroélectriques, et en particulier l’impact de ces réservoirs sur le climat à travers les émissions de gaz à effet de serre (de la végétation inondée) et sur les écosystèmes en général, sans parler des conséquences sociales pour les populations déplacées.

Dans notre programme nationale

Marseille 2009 nous permettra de réfléchir sur les éventuelles conséquences environnementales concernant le traitement des eaux, les rejets, les DASRI et en parallèle les démarches écologiques des uns et des autres.

Prochaine session nationale :

MARSEILLE les jeudi 19 et vendredi 20 novembre 2009

Je vous rappelle que les vidéos de Bordeaux 2008 sont disponibles sur notre site
www.dialyse.asso.fr

                                                            H METAYER

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