Editorial juin 2011

Histoire de la Terre.
La Terre ainsi que les autres planètes du système solaire s’est formée il y a 4,467 milliards d’années à partir d’une nébuleuse solaire, masse de poussières et de gaz en forme de disque détachée du Soleil en formation. Initialement en fusion, la couche externe de la Terre s’est refroidie pour former une croûte solide. Plus tard, les impacts d’astéroïdes ont causé de nombreux changements sur l’environnement à la surface. La Lune s’est formée peu de temps après, sans doute à la suite d’une collision avec un objet de la taille de Mars (quelquefois appelé Théia). Une partie de cet objet se serait agglomérée avec la Terre, tandis qu’une autre portion, mêlée avec peut-être 10 % de la masse totale de la Terre, aurait été éjectée Terre en vue !dans l’espace, où elle aurait formé la Lune.
L’activité volcanique a produit une atmosphère primitive. De la vapeur d’eau condensée, mêlée à de la glace apportée par des comètes, a produit les océans. On suppose qu’une activité chimique intense dans un milieu hautement énergétique a produit une molécule capable de se reproduire, il y a environ quatre milliards d’années. La vie elle-même serait apparue entre 200 et 500 millions d’années plus tard.
L’apparition de la photosynthèse met ensuite l’énergie solaire au service de la vie. Il en résulte en effet à la fois une accumulation de dioxygène dans l’atmosphère, favorisant la vie animale, et le développement d’une couche d’ozone[] dans la haute atmosphère, protégeant la surface de la planète de l’agression des rayons ultraviolets. Dans ce nouveau cadre, la vie évolue de plus en plus vite vers des formes toujours Terre en vue !plus complexes.
La surface du globe se transforme continuellement, sur des périodes de plusieurs centaines de millions d’années. Des continents ou supercontinents se forment puis se divisent. C’est ainsi qu’il y a environ 750 millions d’années, le plus vieux des supercontinents connus, Rodinia, commença à se disloquer. Les continents entre lesquels il s’était divisé se recombinèrent plus tard pour former Pannotia, il y a 650-540 millions d’années, puis finalement Pangée, au Permien, qui se fragmenta il y a 180 millions d’années.
En 1989, le chercheur américain Joe Kirschvink []émit l’hypothèse selon laquelle une ou une série de grandes glaciations eut lieu il y a 750 à 580 millions d’années, pendant le Néoprotérozoïque, et qui couvrit la planète d’une couche de glace. Cette hypothèse a été nommée Snowball Earth (« Terre boule de neige »), et est d’un intérêt particulier parce qu’elle précède l’explosion cambrienne, quand des formes de vies multicellulaires commencèrent à proliférer.
À la suite de l’explosion cambrienne, il y a 535 millions d’années, cinq extinctions massives eurent lieu. La dernière extinction majeure date de 65 millions d’années, quand une présumée météorite est entrée en collision avec la Terre, exterminant les dinosaures et d’autres grands reptiles, épargnant de plus petits animaux comme les mammifères, oiseaux, lézards, etc. Dans les 65 millions d’années qui se sont écoulées depuis, les mammifères se sont diversifiés, l’espèce humaine s’étant développée depuis deux millions d’années. Des changements périodiques à long terme de l’orbite de la Terre, causés par l’influence gravitationnelle des autres astres, sont probablement une des causes des glaciations qui ont couvert une bonne partie de la planète. À l’issue de la dernière glaciation, le développement de l’agriculture et, ensuite, des civilisations, permit aux humins de modifier la surface de la Terre dans une courte période de temps, comme aucune autre espèce avant lui sur terre, affectant Terre en vue !la Terre en vue !nature tout comme les autres formes de vies.
Pourquoi la Terre est-elle ronde ?
Le Terre s’est formée en 50 à 100 millions d’années (à peine) il y a de cela 4,565 milliards d’années par accrétion. C’est-à-dire qu’il y a eu agglomération de grains de poussière et de débris divers en planétoïdes
qui eux-mêmes se sont associés en planète.

Les lois de la gravitation universelle découverte par Newton montrent que la force gravitationnelle est inversement proportionnelle au carré de la distance séparant deux corps en interaction mutuelle (et proportionnelle au produit des masses). Or pour agglomérer deux corps, il faut une force maximale, donc la distance doit être minimale. Et le volume satisfaisant au mieux ses conditions est la sphère. Les débris doivent donc être au plus près du centre du planétoïde pour être suffisamment attirés et enfin soudés. On a donc une répartition de masse à symétrie sphérique pour optimiser la cohésion de la planète et donc pour garantir sa stabilité.
Et d’ailleurs, pour être exact, la Terre n’est pas ronde mais plutôt patatoïdale. En effet, étant en rotation, la Terre subie la force centrifuge qui tend à élargir le globe au niveau de l’équateur. PatatoïdePatatoïdePatatoïde

 

H. METAYER

Autres articles

Editorial

More Similar Posts

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.
Menu