Les Virus
11ème session de formation les 14 et 15 novembre 2002 à LILLE.
Catherine DURONSSOY
Hubert METAYER
SIDA
Une des premières photographies du virus VIH-1 (HIV-1) découvert par l’équipe de L.Montagnier en 1983.
Agent causal du sida (Grossissement X 100000). Image colorisée.
crédit « Institut Pasteur »
HEPATITE B
Virus de l’hépatite B (VHB) en microscopie électronique. L’hépatite B chronique peut être à l’origine de cancer du foie et de cirrhose.
Virus enveloppé à ADN. Particules de Dane complètes, sphérules de 20 nanomètres de diamètre, et tubules ou filaments de taille variable (jusqu’à 200 nanomètres) qui sont des formes défectives du virus retrouvées dans le sang. Image colorisée.
crédit « Institut Pasteur »
SIDA
Virus VIH-1 (étape de bourgeonnement à la surface d’un lymphocyte), agent causal du sida. Isolé en 1983 par l’équipe du Pr. Montagnier à l’Institut Pasteur. Famille des rétrovirus, sous famille des lentivirus. Virus enveloppé, de diamètre 90 à 120 nanomètres, comportant une membrane, une matrice et une capside icosaédrique à l’intérieur de laquelle se trouvent les deux molécules d’ARN identiques et les protéines dont la reverse transcriptase et l’intégrase. Image colorisée.
crédit « Institut Pasteur »
HEPATITE B
Virus de l’hépatite B (VHB)en microscopie électronique.L’hépatite B chronique peut être à
l’origine de cancer du foie et de cirrhose.
Virus enveloppé à ADN. Particules de Dane complètes, sphérules de 20 nanomètres de diamètre, et tubules ou filaments de taille variable (jusqu’à 200 nanomètres) qui sont des formes défectives du virus retrouvées dans le sang. Image colorisée.
crédit « Institut Pasteur »
VIRUS | ÉPIDÉMIOLOGIE | MODES DE TRANSMISSION | SYMPTÔMES ET ÉVOLUTION | PRÉVENTION | TRAITEMENT |
Virus de l' HEPATITE A Découverte 1973 | en France de 10000 à 30000 cas symptomatiques/an 15% des sujets de 20 ans sont immunisés et 50% de ceux de 50 ans. répartition dans le monde : surtout dans les pays en voie de développement. | direct: voie orale:c'est la voie essentielle. voie sexuelle ou injectable rare, voie materno-foetale: nulle, indirect: aliments ou eaux contaminés. | ictère chez 20% des adultes et 10% des enfants.. jamais de passage à la chronicité, 7% de rechute, hépatite fulminante dans 0.01% des cas. | aucun traitement, guérison spontanée, en cas d'hépatite fulminante: transplantation hépatite. | Vaccin depuis 1994, non remboursé hygiène: lavage des mains, propreté des aliments. |
VIRUS | ÉPIDÉMIOLOGIE | MODES DE TRANSMISSION | SYMPTÔMES ET ÉVOLUTION | PRÉVENTION | TRAITEMENT |
Virus de l' HÉPATITE B Découverte 1964 | en France : 100000 contaminations/an dont 10000 hépatites aigues symptomatiques, 2% de la population présente des anticorps spécifiques, de 100000à500000 personnes sont porteuses chroniques, dans le monde: surtout l'Afrique,l'Asie du sud-est,la Chine. | voie sanguine, voie sexuelle voie percutanée voie materno-foetale voie nosocomiale voie salivaire possible L'hémodialyse est certainement une voie de transmission du virus entre les patients par: l'intermédiaire du générateur (role du capteur de pression ) le partage d'instrument,le matériel les surfaces | ictére dans 10%des cas, passage à la chronicité dans 3% des cas, hépatite fulminante dans 0.1% des cas. | vaccin ( rembourséà 65% et recommandé aux adolescents depuis 1994) préservatifs dépistage obligatoire des donneurs de sang(depuis 1971) et des femmes enceintes, impératif absolu:vaccination du personnel des services de néphrologie. | phase aigue: aucun traitement (guérison spontanée) phase chronique: interféron a |
VIRUS | ÉPIDÉMIOLOGIE | MODES DE TRANSMISSION | SYMPTÔMES ET ÉVOLUTION | PRÉVENTION | TRAITEMENT |
Virus de l'HÉPATITE C Découverte 1989 | Les personnes présentent des anticorps dont 80% sont porteuses du virus. dans le monde : surtout en Asie, l'Europe de l'est, l'Amérique du sud, (réel problème de santé publique) | voie sanguine , sang actif à l'air sur surfaces pendant 5 jours, voie percutanée dont nosocomiale, voies rares: sexuelles et mater-foetale, transmissions inexpliquées: 30% des cas, l'hémodialyse est certainement une voie de transmission du virus entre les patients par: l'intermédiairedu générateur, (role du capteur de pression) le partage d'instrument, le matériel, les surfaces. | ictére<10% des cas,passage à la chronicité dans 70% des cas, hépatite fulminante dans 0.01% des cas. | dépistage obligatoire des donneurs de sang(depuis 1990) et des personnes à risque. | interféron A (phases aiguës et chroniques) |
VIRUS | ÉPIDÉMIOLOGIE | MODES DE TRANSMISSION | SYMPTÔMES ET ÉVOLUTION | PRÉVENTION | TRAITEMENT |
Virus de l'HÉPATITE D Découverte 1977 | 5000 à 7000 personnes, dans le monde : surtout le bassin méditerranéen et l'Europe de l'est. | idem hépatite B soit l'infection par les virus B et D est simultanée, on parle alors de coinfection qui se traduit une hépatite aigue souvent grave(que celle due à la seule action du virus de l'hépatite), soit le virus D vient compliquer une hépatite B, il s'agit alors d'une surinfection. | meme risque de chronicitéque pour le VHB, meme risque d'hépatite fulminante que pour le VHB. | vaccin contre l'hépatite B | |
VIRUS | ÉPIDÉMIOLOGIE | MODES DE TRANSMISSION | SYMPTÔMES ET ÉVOLUTION | PRÉVENTION | TRAITEMENT |
Virus de l'HÉPATITE E Découverte 1990 | en France : moins de 2%de la population posséde des anticorps, dans le monde : surtout l'Asie du sud-est, l'Inde, l'Afrique, et l'Amérique Latine. | Indirect: par voie orale (aliments ou eaux contaminés) Direct:: mode de contamination rare | ictére dans 5%des cas, amais de passage à la chronicité, hépatite fulminante surtout chez les femmes enceintes au 3 éme trimestre de grossesse: 30% des cas, existence d'un virus de l'hépatite F dans ce groupe,mais il reste mal caractérisé. | hygiéne: lavage des mains, propreté des aliments, pas de vaccin. | aucun traitement, (guérison spontanée) |
VIRUS | ÉPIDÉMIOLOGIE | MODES DE TRANSMISSION | SYMPTÔMES ET ÉVOLUTION | PRÉVENTION | TRAITEMENT |
Virus de l'HÉPATITE G découverte 1995 | à partir du sérum d'un patient porteur d'hépatite C, 1.12% de la population en général. 3.1% à 4% des patients hémodialysés, le virus de l'hépatite G n'est reconnu comme l'agent étiologique que dans 0.3% des hépatites virales aigues aux Etats-Unis, (ALTAR & COLL) 1997 | voie sanguine voie mater-fœtale possible | co-infection avec les virus des hépatites B et C incontantes, hépatotoxité? | ? | ? |
VIRUS | SIDA | ÉPIDÉMIOLOGIE | MODES DE TRANSMISSION | PRÉVENTION | TRAITEMENT |
Virus du SIDA découverte 1970 | syndrome immunodéficitaire acquis, stade avançé et le plus sévére de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine ,caractérisé par une déficience immunitaire, le sida est la forme majeure de cette déficience immunitaire, le sida est due au: VIH (virus de l'immunodéficience humaine) celui-ci a été découvert en 1983, il s'attaque au systéme de défense naturel qui protége l'organisme de l'homme des agressions infectieuses, la cible du VIH: le lymphocite dont le role est de repérer les agresseurs et d'activer les autres lymphocytes tueurs. | le virus du sida a commençé entre la fin des années 1970 et le début des années 1990 (ex : Europe de l'est) pandémie mondiale en progression constante, en 2001 40 millions de personnes vivent avec le VIH ou un sida déclaré, la face visible de l'épidémie est representée par le sida déclaré mais la séroposivitépasse souvent inaperçue, en effet, il s'écoule une dizaine d'année entre la contamination et la maladie effective, Asie du sud et sud -est : 6.1 millions, Amérique du sud: 1.4 millions , Afrique subsharienne: 28.1 millions soit 70% des cas de la planète. | transfusion de sang a été un vecteur majeur de transmission, 1980-85: années marquées par des contaminations lors de transfusions sanguines ou de dérivés sanguins, en 1985: les établissements transfusionnels ont obligation de pratiquer un dépistage des anticorps anti-VIH sur chaque don, partage de seringue souillée par le sang, (toxicomanie) transmission professionnelle: au cours d'un accident de travail, (piqure,projection) transmission sexuelle, transmission materno-fœtale. | les personnes exposées au risques de contamination par le VIH sont celles qui sont en contact avec les malades infectés ou avec leur sang et leurs liquides biologiques: infirmiéres techniciens de laboratoire techniciens d'hémodialyse aides soignantes sages-femmes chirurgiens chercheurs risque faible car mesures d'hygiéne strictes, toutefois la contamination peut avoir lieu lors de manipulation de matériel piquant ou tranchant projection de liquides biologiques dans l'oeil ou la bouche, le port d'une surblouse et de gants pour manipuler des produits potentiellement contaminants doit être suivi d'un lavage des mains. | il existe 2 vaccins en étude: vaccins peptidiques, vaccins recombinants, la connaissance incompléte du virus n'autorise pas à l'expérimentation directe sur l'homme, évolutiondu traitement/ 1987 :AZT en monothérapie, 1995 : bithérapie AZT + DDI ou AZT + DDC l'association a permis de réduire des décés de 30% 1997 : trithérapie AZT + DDC + RITONAVIR ou AZT + DDI + RITONAVIR le VIH reste actif à l'air 24 heures au maximum, infos? recherches les plus avançées concernent de nouvelles molécules ABT 378 TIPRANAVIR FDDA PMPA le T-20 et le T-1249 soulèvent des espoirs. |